D'ailleurs l'isle ne produit presque autre chose que du bled, mais nécessaire à nourrir ses habitants. Un marin de l'Edilio se dévoua pour sauver l'équipage. La densité de population, qui était encore de 116 habitants au km² en 1968, n'était plus que de 55 habitants au km² en 2009. Ces marins naviguent au loin, dix à huit mois de l'année, et leurs femmes, leurs enfants, leurs vieux pères et leurs vieilles mères se trouvent par là-même à la merci complète de scélératsLa compagnie disciplinaire quitta enfin Ouessant en juin 1912, à la suite d'une décision ministérielle d'avril 1912, elle-même due aux multiples protestations suscitées dans l'île« Le percepteur du Conquet a essayé d'inventorier l'église de l'île d'Ouessant. Aussi il fallait voir avec quelle luxueuse prodigalité les heureux insulaires consommaient les denrées qu'ils se procuraient à bas prix !

Il y a alors quatre grands moulins dans l'île et 32 petits« À l'égard du revenu, comme cette terre est depuis longtemps négligée, et que le gouverneur s'en est rendu le maître absolu, on s'en est rapporté toujours à son administration et il en rend tous les ans 800 livres net ; mais il faut convenir que vu la bonté du terrain et des herbages, cette isle entre les mains d'un homme intelligent et fidèle devrait produire plus de 4 000 livres au propriétaire. C’est un drapeau de proportion 8:11. À partir de ce maximum la population décline, l'inversion étant contemporaine et en partie liée à la Première Guerre mondiale ; et, en un siècle, la population repasse sous le seuil de 1000 habitants. Travaux du ménage, travaux de la terre, sans compter ce que représente le fait d'être mères de familles, elles mènent tout de front, piochent, bêchent, sèment, récoltent, recueillent le goémon et le brûlent, changent de place les moutons qui pacagent, d'avril à septembre, attachés deux par deux, pour les empêcher de courir dans les cultures. Par exemple le Le nom de bataille d'Ouessant est aussi donné à un engagement durant la Michel Bon et Martin Bertélé sont les deux députés de l'île d'Ouessant« L'imagination a tellement embelli le portait de cette île, qu'on la croirait un paradis terrestre : on y vit comme dans l'âge d'or ; les propriétés y sont si respectées qu'une bourse trouvée se dépose dans le cimetière, sans qu'on touche à l'argent quelle contient ; la charité, l'égalité, l'amour, y sont les bases de la société.

Le pilote entretenu estoit passé present sur les reueues du port et employé dans les estats de payements pour ses appointements, les deux matelots servant a entretenir le feu de la tour estoit payez sur les rolles des gardiens du port de Brest sur le pié de 15 liures chacun par mois. Il ne doit pas jouxter quelque autre structure qui le domine physiquement (lampadaires, antennes, poteaux téléphoniques, etc. Archéologie", 4 avril 1866, Imprimerie impériale, consultable Trois feux étaient aussi allumés le long du littoral continental, au nord de la Roger Robert, marié en 1708 au Quéménet avec Françoise de Videlou, était à même de fournir des informations compétentes sur ce phare d’Ouessant, puisqu’il était Conseiller du Roy en ses conseils, Intendant de justice, police et finances, des armées de Sa Majesté et de la marine en Bretagne.Bulletin de la Société archéologique de Bretagne, 1899, consultable Julien de la Sauldraye, comte de Nizon, décédé en 1706.Louise de Rieux, alors marquise d'Ouessant, prétendait en nommer le gouverneur, choisissant Julien de la Sauldraye, comte de Nizon, mais le gouvernement royal maintint ses prérogatives, réimposant le seigneur de Boutteville, voir A. Kerneis, La "Ferme des tabacs de Brest" avait évalué la consommation de tabac dans l'île d'Ouessant à 80 livres par an ; le gouverneur l'achetait 20 sols la livre et était autorisé à la débiter 32 sols.Ce sont des fonds de la Marine qui avaient servi à acheter l'île pour le compte du Roi en 1764. Or ils sont à peu près libres. Les habitants d'Ouessant supplient instamment M. L'Intendant qui, comme représentant du seigneur de l'île, est leur protecteur naturel, de bien vouloir leur accorder ses bontés pour qu'ils puissent connaître quels sont ceux de ces droits qui sont réellement exigibles d'eux. Les terres y sont très bien cultivées ; il y a une race de petits chevaux fort singuliers et fort beaux. (...) La source de la mendicité vient de la situation même du pays qui ne permet aucun commerce de lucre avec le continent. Citoyens et administrations publiques doivent demeurer vigilants à cet égard et n'utiliser que des drapeaux de format légal. La plupart de ces droits sont regardés comme des vexations par les insulaires, et cette opinion est extrêmement préjudiciable à l'industrie des cultivateurs qui tremblent au seul nom d'huissier (...) évitant d'augmenter leurs cultures dans la crainte de nouveaux droits dont ils sont persuadés qu'on les accableraitLe gouverneur d'Ouessant lui-même, Kermeno de Gouzillon, se plaint dans une lettre du L'administration de la Marine et celle de la Guerre se disputent le contrôle de l'île : un arrêt du « Vers la fin de la paix de 1783, c'était une bien bonne île qu'Ouessant, pour ceux qui l'habitaient, et qui ne connaissaient qu'elle. Ils n'ont ni médecins, ni chirurgiens, ni apothicaires, et ne savent pas ce que c'est non plus que d'avocats ni de procureurs : tous leurs procès sont terminés par le commandant et leur curé, sans qu'ils en appellent jamais ailleurs. Le percepteur s'est retiré et est retourné au Conquet« Un grand bûcher pyramidal, composé surtout d'ajoncs, seul bois qui pousse dans l'île, est dressé sur la pointe qui domine le port et qui fait face à la grande mer. (...) L'obstacle est encore dans la difficulté de substituer la langue française au vieux dialecte breton« D'une prodigalité tempérée par une économie bien entendue, M. de Kergariou fit ce que ses partisans appellent des sacrifices pour amener à donner aux consommateurs le pain à meilleur marché ; il aida les veuves de quelques pièces de monnaie ; il installa un blessé, à ses frais, dans un hôtel bien en vue. « Très recherchés et remarquables par leur vivacité et l'élégance de leurs formes, non moins que par l'extrême petitesse de leur taille », ils étaient déjà en nette diminution à l'époque de L'isolement entraînait aussi des conséquences sanitaires pour la population insulaire : Claude-Louis de Kerjean-Mol, gouverneur d'Ouessant, invoque dans une lettre du « Ces vestiges portent l'empreinte d'une grandeur qui ne peut être assimilée à aucun édifice de l'ère chrétienne, vu leur position sur une île aussi séparée du reste du monde et d'un accès aussi difficile. Drapeau.biz est un site qui vous propose de retrouver l'origine et la signification de tous les drapeaux du monde.