Mais il reste encore un personnage, prénommé Armand (Guy Roger N’drin), qui, lui, réside bien loin du Rouergue, en Côte d’Ivoire, à Abidjan.
Quant à Marion (Nadia Tereszkiewicz), c’est une jolie serveuse qui s’est prise d’un amour fou pour Evelyne Ducat au point de tout quitter au nom de cette passion.
Démarrant comme un thriller social, Seules les bêtes se mue progressivement en une tragédie imprévisible et pathétique, dont chaque facette dévoile un nouveau piège.
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C’est précisément sur le causse, là où subsistent quelques fermes et où ne résident que quelques habitants isolés, que nous entraîne le réalisateur.
De la noirceur teintée de blanc. Suivre son activité Et une nouvelle preuve que Dominik Moll est un réalisateur qui compte dans le cinéma français.
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Lire ses 247 critiques
Ennui.
Publiée le 5 décembre 2019
« Seules les bêtes » prouve décidément que Dominik Moll a un sacré talent de touche à tout, d’autant plus qu’il réussit son coup à chaque fois...
De
Les comédiens sont convaincants et le scénario superbement écrit, on plonge à 100% dans ces événements épouvantables sur fond de misère affective et de funeste hasard.
Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Philippine Velge
Publiée le 21 décembre 2019
Mais des invraisemblances excessives ternissent la réussite de l'efficacité d'un film qui s'enlise sur la fin.
Il faut souhaiter que Seules les bêtes aura du succès, pour que Dominnik Moll puise continuer à nous offrir de tels films, malheureusement rares dans le cinéma français. Vincent Cassel, Hubert Koundé, Saïd Taghmaoui
Michel (Denis Ménochet), le mari trompé d'Alice qui cherche sur Internet un peu de chaleur humaine ?
Et de la grosse ellipse aussi.
Dans ce récit à facettes, parfaitement maîtrisé, les acteurs sont formidables, Laure Calamy et Denis Ménochet en tête.
C'est à un pur polar qu'il nous invite aujourd'hui, un vrai thriller enneigé, tout autant qu'un drame social, parfaitement réussi.
Un polar sombre et rudement bien mené, porté par des comédiens de très bonne tenue.
Catherine Deneuve, Vincent Dedienne, Alice Belaïdi Suivre son activité
Certains éléments s’avèrent d’ailleurs trompeurs ou, en tout cas, dans un premier temps, ils sont mal interprétés, parce qu’ils ne sont d’abord perçus que du point de vue d’un des personnages.
Au contraire, elle est totalement plausible.
Avec
Cette narration à la "Rashomon", savante et toujours lisible, faite de flashbacks entrelacés, est un vrai régal pour l'intelligence même si le procédé devient parfois un peu trop systématique - chaque zone d'ombre, chaque mystère trouvera un peu plus tard son explication.
Jamais été déçu par Dominik Moll depuis Harry, un ami qui vous veut du bien.
Publiée le 10 décembre 2019 De
Jonás Trueba