Prendre son vol, commencer à s'envoler. Des grammairiens ont dit qu'il fallait m'a prise. C'est un homme qui prend à tout, qui ne prend à rien, qui s'intéresse à tout, qui ne s'intéresse à rien.Il lui a pris en gré de faire telle chose, la fantaisie lui est venue de faire telle chose.Cette étoffe se prend à pleine main, elle est moelleuse, bien fournie.Se prendre par la main, se saisir l'un l'autre par la main. Le prendre d'un air, d'une façon, employer un air, une façon. Fig et familièrement. Prendre par, suivre une direction par un certain endroit. Prendre quelqu'un ou quelque chose en guignon, en grippe, être prévenu contre quelqu'un, contre quelque chose.Prendre quelqu'un en pitié, avoir pour lui de la pitié ou du dédain.Quand le substantif n'est pas sans article, on met dans au lieu de en. Dans les maisons religieuses, prendre la discipline, se donner la discipline. Il se dit, en un sens analogue, de viandes qu'on découpe. Prendre le temps de quelqu'un, attendre le moment qui convient à quelqu'un dont on a besoin.En un sens différent, prendre le temps de quelqu'un, lui dérober une partie de son temps.Prendre la chose de plus haut, en parlant d'une narration, faire le récit des choses qui ont précédé celles que l'on raconte.On dit dans le même sens : prendre les choses de loin.En médecine clinique, prendre l'observation d'un malade, consigner jour par jour les phénomènes de la maladie.En général, prendre des observations, recueillir des notes sur certaines choses.Au jeu de paume, prendre sa bisque, compter le quinze qu'on a reçu de celui contre qui l'on joue, et qu'on est en droit de prendre quand on veut.Faire prendre le change à quelqu'un, le tromper, l'induire en erreur.Prendre les devants, faire un tour avec les chiens pour requêter et retrouver la voie d'un animal.On dit que le cerf prend son buisson, quand il choisit un endroit dans une forêt pour se retirer le jour et aller aisément la nuit dans les champs.Prendre le vent, se dit de l'action des chiens qui vont à la rencontre du gibier.Prendre le largue, passer de l'allure du plus près du vent à celle du largue, c'est-à-dire courant près du vent, élargir l'angle de sa route.Prendre la mer de bout, mettre ou avoir le cap dans la direction de la lame, et la couper directement avec l'étrave en faisant route.Prendre une bitture, retirer de la cale et élonger sur le pont la longueur de câble nécessaire pour un fond où l'on va mouiller.Prendre un corps-mort, en faire parvenir les câbles à bord pour s'amarrer, au mouillage, sur ce corps-mort.Prendre chasse, fuir devant la poursuite d'un ennemi.Un bâtiment, une voile, prennent ou sont pris, lorsqu'en venant au vent le bâtiment est masqué ou la voile coiffée.Prendre en chargement, prendre du monde, des troupes, des passagers, etc. Prenez par ici, par là, allez par ce chemin-ci, par ce chemin-là.Prendre à travers champs, à travers les terres labourées, aller directement, sans suivre le chemin frayé.Fig et familièrement. Prendre tout sur soi, trop sur soi, se donner toute la peine, se donner beaucoup de peine, vouloir faire plus qu'on ne peut. Il a pris pied dans cette administration.Il se dit aussi des personnes. Prendre son élan. Ils se prirent aux cheveux, et la discussion fut très vive.Ne savoir où, à quoi se prendre, ne savoir à quoi s'en tenir, à quoi recourir. Prendre quelqu'un, signifie aussi recevoir sa visite. Jouer sans prendre, à l'hombre, nommer l'atout et jouer sans écarter.Au jeu de quadrille, jouer sans prendre, se dit de celui qui entreprend de jouer sans appeler une autre carte.On dit de même : où avez-vous pris que je voulusse vendre ma maison ? Prendre courage, se remettre en courage, en espoir. Le renard m'a pris trois poules.Prendre de force ou par force une femme, attenter à son honneur.Il se dit aussi des choses que l'on saisit, dont on s'empare. Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas être désactivés de nos systèmes. Se prendre aux cheveux, se saisir l'un l'autre par les cheveux. le prévenir, le devancer dans une affaire.Prendre le pas sur quelqu'un, passer devant lui pour le précéder ; prendre sa droite, se mettre à sa droite.Prendre la main, prendre le pas, c'est-à-dire prendre la droite. Prendre les choses en patience, les supporter patiemment.Prendre une chose en considération, la remarquer, en tenir compte.Prendre saint Pierre pour saint Paul, prendre l'un pour l'autre.Prendre un homme pour une dupe, le regarder comme facile à tromper.Prendre pour bon, croire (presque toujours avec un sens ironique). Il a pris la clef, je ne puis rentrer.Prendre une chose à pleine main, en prendre à poignée autant que la main peut en tenir.Prendre en main les intérêts, le droit de quelqu'un, soutenir ses intérêts, ses droits. Ces religieuses prenaient la discipline deux fois la semaine.Ce cheval prend quatre ans, cinq ans, il entre dans sa quatrième, dans sa cinquième année.Prendre les dents, se dit du cheval, lorsque les secondes dents lui poussent.Prendre une posture, une attitude, placer son corps d'une certaine manière.Il se dit de certains mouvements du corps.

Origine : Expression française simple qui puiserait ses origines dans une tradition qui existait lors des carnavals où un homme portait ce qu’on appelait les géants de cortège et qui avait une très grosse tête.. Prendre le défaut d'un joueur, à la paume, pousser la balle de manière que celui qui est obligé de la renvoyer ne puisse aisément aller au-devant.Voudriez-vous prendre quelque chose ? Prendre des terres à ferme.Prendre un logement, un appartement à loyer, ou, simplement, prendre un logement, un appartement, retenir par bail ou autrement un logement, un appartement. Le chat a pris une souris. Prendre peur pour s'effrayer a été condamné par des grammairiens.

Prendre en riant quelque chose, ne s'en point fâcher, n'en faire que rire.Prendre le parti de, parti pour, voir PARTI 3, n° 5, et, absolument, prendre parti, voy. Fig et familièrement. 1675. L'idée les a pris d'aller à la campagne. Prendre quelque chose sur soi, s'en porter responsable ou solidaire. On dit aussi : prendre quelque chose sur son compte.Prendre sur soi quelque chose, se décider à faire quelque chose. La mouette a pris un poisson.Prendre quelqu'un par son faible, flatter, toucher son inclination favorite.Savoir prendre quelqu'un, connaître les mobiles par lesquels on peut agir sur lui. Prendre les choses à la rigueur, les interpréter trop selon le sens propre.Prendre sérieusement une chose, l'entendre comme si elle avait été dite sérieusement.