Excédée, elle demande à son mari de la conduire en sécurité, dans un motel américain...Elle se retrouve bientôt piégée et violentée par le gang de Grandi, alors que Vargas, de son côté, assiste à la perquisition de l’appartement d’un suspect,La tension monte entre les deux policiers : Vargas s’oppose aux méthodes de Quinlan qui forge des preuves pour faire condamner celui que, par intuition, il estime coupable.Déstabilisé, Quinlan sombre peu à peu, assassine Grandi pour inculper Susan du meurtre et, par ricochet, diffamer son mari. Elle contient des scènes tournées par avait exprimés dans un courrier aux dirigeants de l'Universal en 1957.Si la narration a le goût des films noirs en en pervertissant pourtant quelques points de détail, comme les rôles tenus par les personnages américains et mexicains et le montage parallèle effectué savamment entre Vargas et sa femme, le cinématographique ne surpasse que plus violemment toute l’histoire et donne à Chaque plan, chaque son, est également tourné vers la fantasmagorie et le réel s’étiole pour laisser grande place au cinéma. Tous les éléments (voiture, téléphone) raccrochent alors Vargas à ces autres, il les rejoint et court toujours.Les scènes tournées en voiture sont innovantes et annoncent la fin (ou presque) des prises en voiture avec transparent (le comédien fait semblant de conduire, la voiture ne bouge pas – Universal refera une scène, présente dans la version finale, entre les époux Vargas et en utilisant le bon vieux procédé, on peut donc juger de la différence) puisque celles de Ainsi, film maudit qui a retrouvé sa saveur originelle mais qu’Orson Welles n’a pu visionner, « … Je conclus ce texte en vous implorant de tout cœur d’accepter ce modeste ornement visuel auquel j’ai consacré tant de jours de dur labeur. Vargas et sa femme se retrouvent pris au piège entre une police locale corrompue et les gangs locaux...© 2016 la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, tous droits réservés Autre référence : la scène de la bombe dans la voiture pendant la chanson « Upholstery » peut faire penser à la scène d'introduction de La soif du mal, la scène en split screen serait une référence directe au long plan-séquence qui ouvre le film d'Orson Welles Il s’effondre dans l’eau croupie. Quinlan découvre le piège et tire sur son ancien ami qui réplique. – La Soif du Mal, Whit Masterson, éd. Les deux hommes ont notamment travaillé ensemble sur Mort Mills a tourné à deux reprises avec Orson Welles et Janet Leigh. Il a finalement été postsynchronisé. Celle-ci est d'autant plus marquante que la victime est interprétée par une star, Janet Leigh, dont le choix par Hitchcock n'est pas seulement stratégique mais aussi très probablement influencé par son rôle dans . La Soif du mal débute par un très long plan séquence de 3 min 20 s, comme Orson Welles les affectionne tout particulièrement. Et pour cause, c'est lui qui va plonger le spectateur dans son univers dès les premières secondes. La Soif du mal Touch of Evil. La Soif du mal est un film en marge, bourré d’étranges qualités et, à l’image de son auteur, à la limite du génie et de l’hénaurme. On apprend, finalement, que Sanchez était coupable.à partir d'une grue en mouvement, et considérée comme un modèle du genre. Orson Welles joue dans bon nombre de ses films, dont Orson Welles veut échapper à tout contrôle de la part des studios. La ville de Venice en Californie a été choisie car sa ressemblance avec Los Robles était crédible à l'image.Le film entier s’élabore dans un rapport complexe entre le son, musique qui sculpte l’espace, voix qui façonnent les personnages, et l’image.Il faudra attendre plus de 15 ans pour qu’un groupe d’aficionados suive point par point ce texte passionné et rende à Reste alors cet éclat incroyable qui du son à l’image fait de ce film un incontournable de l’Histoire du cinéma. Pour innocenter sa femme, Vargas convainc l’assistant de Quinlan de trahir celui-ci au nom de la justice, en dépit d’une dette d’honneur.Relié par un micro, Vargas enregistre la conversation des deux hommes. Une autre hypothèse peut être retenue : le producteur d'emblée, suite à leur précédente collaboration sur Los Robles, ville frontière entre les États-Unis et le Mexique. D’un noir et blanc travaillé en fonction du Mal et du Bien, façonné en ombres menaçantes et éclairages malveillants, à la bande sonore qui agrandit l’espace et donne de la profondeur à ces prises de vue filmées en grand angle. Vargas, forcément, est celui qui n’est jamais à sa place et qui entre, à chaque fois, dans l’univers des autres (il n’a donc pas une « marque » filmique spécifique, ce qui n’est pas le cas de Quinlan, filmé en contre-plongée, ou de Grandi, filmé caméra mobile – à noter qu’Orson Welles venait de découvrir en France la caméra Caméflex, une caméra 35 mm conçue pour être portée et que pour la première fois à Hollywood, une telle technique est utilisée. Auteur : toutmoncinema : le cinéma vu par vous, pour vous ! » Orson Welles Il a finalement été postsynchronisé.Cette séquence d'ouverture plante le décor et traduit l'atmosphère pesante et inquiétante qui règne sur la ville. Ray Collins, Dennis Weaver, Valentin de Vargas, Mort Mills, Victor Millan,Marlene Dietrich, Zsa Zsa Gabor, Joseph Cotten, Mercedes McCambridgeretint prioritairement l’idée d’un policier forgeant les preuves nécessaires pour accuser ceux que son intuition lui désigne comme coupables.Au final, il s’agit d’un drame théâtral interrogeant la morale, la justice et la Loi.

La Soif du mal (Touch of Evil) ... La mise en scène éblouissante de l'auteur de CITIZEN KANE force l'admiration, particulièrement lors du générique d'ouverture, un plan séquence d'une étourdissante virtuosité.