Et depuis des semaines, le monstre a osé me priver de notre complicité. Est-ce que « le jour d’après » sera, à l’image des jours d’autrefois, teinté de nostalgie et de regrets ?Ce premier jour, allons-nous le savourer, apprécier cette liberté dont nous avons pensé être privés ?Dans nos mains, ce premier jour de notre avenir, mais serons-nous capables d’en avoir la mémoire, de transmettre cette nouvelle sagesse en comprenant à présent ce que voulait dire hier, cette phrase : « Nos pas dans ceux de nos aïeux » ?Notre enjeu : ne pas reprendre où nous nous sommes arrêtés, ne plus refaire les mêmes erreurs égoïstes.Hypocrisie d’un monde qui ne regarde plus son reflet dans le miroir, facilité du peuple qui se laisse infantiliser, où le mensonge et l’incompétence sont glorifiés.Aurions-nous compris que seuls, nous ne sommes pas, seuls nous ne pouvons rien, qu’ensemble tout est possible.

C’était une idée, c’est tout. Confiné dans ma cellule, je ne me plains pas. Comme après chaque événement bouleversant, une remise en cause profonde de nos fondamentaux sociaux, de nos échelles de valeurs et de notre mode de production se pose. Nous écouterons le chant des oiseaux et nous tenterons de les reconnaître. Au début, on l’a charrié en lui disant : « Quinze jours de tête-à-tête, ça va finir par de la tête-à-queue », c’est vrai ce n’était pas spirituel, mais on n’avait rien trouvé d’autre d’original à son niveau à lui dire, surtout quand on a vu, de loin, car ils restaient confinés, qu’ils en bavaient dur, et que les plaisanteries n’était pas en cette période leur préoccupation première.Tous les copains toubibs y allaient de leurs conseils, plus ou moins contradictoires, et même les copains qui n’avaient ni contact, ni connaissance en médecine ne pouvaient s’empêcher également de les faire profiter de leurs croyances. lui qui était un foutu athée, sans être allé au fameux congrès, avait gagné le virus. Déconfinement: Première rencontre - Le jour d'après - YouTube Difficile de rester chez soi quand le soleil brille et que tous les arbres sont en fleurs. L’important n’est plus de posséder, l’important n’est plus de paraître, tout cela c’était avant, l’important c’est notre chemin de vie, avec ses joies, ses peines et puis regarder l’autre, celui qui était invisible à nos yeux.Pendant ces semaines de confinement, les avons-nous enfin ouverts sur cet autre, lui avions-nous déjà tendu la main, comme il l’a fait pour nous ?Oui, peut-être, ou pas, en tout cas, il l’a fait pour nous, pour vous. Au jour le jour. Ils tuent pour une terre ne leur appartenant pas …. Nous nous embrasserons joyeusement et commencerons à plaisanter sur des sujets anodins, avant que nous nous attablions…Mais tout ceci est encore dans les nimbes de ma pensée et je frémis que, hélas, cela ne se réalise pas. La solitude est ma compagne, Elle est celle de beaucoup d'autres A qui je pense tous les jours. Louise, qui est en CM1, nous a même écrit une poésie sur la vie d'après. On pourrait citer également dans le même thème :Tous ont ressenti la force de la nuit qui tantôt métamorphose, tantôt élève, tantôt trouble, tantôt séduit....Galerie Stephan ~ 66 rue du Maréchal Joffre ~ 22700 Perros-Guirec ~ tel : 02 96 23 38 63 ~ couriel : galeriestephan@gmail.com Et on n’a jamais grand-chose à dire à ses gardiens. Ils étaient au front et nous, chez nous, à nous plaindre d’être aux abris.Pourtant, malgré les embûches, les risques, quelle leçon que celle de ces gens de rien, ces femmes et ces hommes où le cœur est plus gros que le portefeuille.Je veux leur dire à tous, que chaque jour, sur le terrain de la pandémie, ils nous offrent un cadeau précieux, leur vie pour protéger la nôtre.MERCI ne devra plus jamais être une serrure sans sa clef.GRÂCE A EUX, DEMAIN JE REVERRAI MES ENFANTS, MES PETITS-ENFANTS.Il croit bien sa dernière heure arrivée lorsqu’il entend le réveil hurler. Un jour un poème de l'été (primé): "Le grand pique nique à Canfranc